Ils avaient 7, 14 ou 18 ans, quand sur les côtes du Calvados et de la Manche, les troupes alliées ont ouvert le chemin de la Liberté dans un déluge de feu et d'acier. Ces filles et ces garçons de Normandie témoignent, 80 ans après, de ce que fut leur enfance ou adolescence pendant la guerre. Un témoignage pour l'histoire.
Le 6 juin 1944, Jeanne Le Large avait 10 ans. Pensionnaire à l'école libre de Trévières, elle a vu « les bombes tomber sur la Mairie et les papiers qui s'élevaient dans les airs ». Située à deux pas « d'Omaha la sanglante », affectée aux troupes américaines, c'est la plage où les alliés perdirent le plus de troupes. Aujourd'hui âgée de 90 ans, Jeanne nous raconte son histoire du Débarquement.
Désiré avait 8 ans au début de l’occupation allemande, le 19 juin 1940. En rentrant de l'école, la petite ville de Ouistreham « n'était plus qu’une garnison allemande ». Sa famille a fait le choix de rester habiter sur la côte, alors que les combats sévissaient. En 1943, de nombreux enfants sont évacués de la commune, mais Désiré reste avec sa famille, ce qui lui permettra de vivre des instants dont lui seul peut témoigner.
Il vivra sous l’occupation allemande jusqu’au Débarquement, dans la maison de sa grand-mère où sa mère et lui vinrent se réfugier après les premiers bombardements de 1944, maison où il habite toujours avec son épouse Janine.
Janine Dajon-Lamare avait 5 ans en 1944. Habitant à Ouistreham, et en prévision des bombardements, sa famille décide de fuir la côte, parcourant 30 km à pied vers Argences au sud-est de Caen. Elle nous partage son expérience de l'exode.
Le 6 juin 44, Andrée Auvray avait 17 ans. Jeune mariée, elle attendait son premier enfant. Elle vivait dans une ferme près de Sainte-Mère-Église, la ville libérée par les parachutistes américains. Andrée nous raconte cette fameuse nuit du parachutage et l’accueil de 120 réfugiés dans leur maison. Une époque marquée par une grande fraternité.
Nombreux sont ceux qui ont déjà croisé la route de Bernard Duval. Pendant plus de 20 ans, le résistant et ancien déporté caennais a souhaité témoigner des horreurs de la guerre et des camps de concentration. Modeste, l’homme de 98 ans souligne qu’il « ne fait que raconter sa vie ». Une vie marquée par la Seconde Guerre mondiale, son entrée dans la Résistance et sa déportation.
Nombreux sont ceux qui ont déjà croisé la route de Bernard Duval. Pendant plus de 20 ans, le résistant et ancien déporté caennais a souhaité témoigner des horreurs de la guerre et des camps de concentration. Modeste, l’homme de 98 ans souligne qu’il « ne fait que raconter sa vie ». Une vie marquée par la Seconde Guerre mondiale, son entrée dans la Résistance et sa déportation.
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