Chaque semaine, Christophe Henning reçoit les auteurs des romans qu'il a sélectionnés pour une rencontre littéraire.
Ceux qui ne connaissent pas encore Erri De Luca ont bien de la chance ! Avec la publication des "Œuvres choisies" (coll. Quarto, éd. Gallimard), voici un millier de pages à lire avec la joie d'un éblouissement garanti ! Et puis, pour les lecteurs quel plaisir de retrouver une un volume les titres majeurs de l'écrivain italien. De "Pas ici, pas maintenant" à "Tour de l'Oie" en passant par "Trois chevaux" et "Montedidio", c'est tout un univers qui est réuni dans ce volume. La vie d'Erri De Luca a commencé à Naples, une adolescence effacée, une jeunesse turbulente, bientôt militante. Un destin ouvrier sur les chantiers les plus ardus. Un humanitaire généreux et un écrivain aussi, qui fut d'abord lecteur, réfugié dans la chambre des livres. "Les livres ont dressé des barricades jusqu'au ciel pour moi, écrit-il, j'ai été un enfant puis un jeune garçon à l'intérieur d'une chambre en papier."
On y est, c’est la rentrée : une seule consigne, restez à l’écoute on va vous donner encore envie de lire, c’est la rentrée 459 romans sur les tables des libraires, il y en aura forcément un pour vous et pour vous aider à choisir, vous nous écoutez.
On va parler littérature avec mes invités. Deux livres aujourd’hui qui nous font rire, sourire, et rire jaune aussi. Deux histoires de destinées magnifiques qui pourtant cachent quelques fêlures. Avec mes deux invitées, Maude Ventura et son livre Célèbre (L'Iconoclaste) et Jennifer Richard pour La Vie infinie (Philippe Rey).
Deux écrivains qui promettent un avenir sombre à notre planète et à notre humanité par la même occasion. Si la catastrophe n’a pas encore eu lieu dans un des deux romans, dans l’autre, on ignore tout de ce qui est arrivé, mais le résultat est sombre et effrayant.
Deux livres qui nous parlent de la maladie, du handicap, et de la difficulté de trouver sa place dans la société quand on fait partie des plus faibles, des plus fragiles. « On peut être malade, on n’est pas que la maladie », nous dit un des invités. Et si l’écriture nous aidait à comprendre, à accepter, à s’accorder ?
Deux livres, du papier, plein de feuilles pour nous parler des arbres. Ils sont fait de ce bois-là, mes deux invités, attachés à ces arbres qui nous racontent la vie, nous font entrer dans le temps de la croissance et du symbole.
Deux livres qui nous mettent sur la trace de deux journalistes d’un style un peu particulier. Ils sont bien sûr au cœur de l’info, mais avec chacun un regard très personnel, et on espère qu’il ne s’agit, bien sûr, que de journalistes fictifs. Vive le roman, même au cœur de l’actualité.
Il y a des haut-lieux qui nous fascinent, qui portent la marque de notre génie humain, témoins de notre histoire, de la grande histoire, haut-lieux de patrimoine parfois menacés, et comment ne pas penser à Venise ? Venise aux prises avec la montée de eaux, par le surtourisme aussi, comme si le temps s’acharnait sur la sérénissime.
Deux livres qui nous rappellent ce que fut la guerre, entraînant malgré elle toute une génération, prise dans un conflit aveugle. Ces jeunes gens se trouvent pris malgré eux dans la folie qui a saisi l’Allemagne nazie. Comment vivre, survivre, et même s’échapper, sauver sa peau.
Deux livres aujourd’hui qui vont nous provoquer, nous bousculer, nous émouvoir, nous énerver peut-être, sans oublier que tout ça, c’est de la littérature.
Aujourd’hui, deux livres qui parlent de l’existence à travers de petites histoires, celles du quotidien qui, l’air de rien, orientent une vie. Deux regards de femmes, avec Véronique Ovaldé et son recueil de nouvelles "Nos vies imparfaites" et Anne Brochet pour "L'armoire de vies".
Il écrit des romans, des pièces de théâtre, des nouvelles. Depuis 2021, il a entrepris un travail colossal, raconter l’histoire du monde et de l’humanité en huit tomes, ce qui devrait compter pas loin de cinq mille pages. Emission spéciale aujourd’hui avec Eric-Emmanuel Schmitt, on a beaucoup à se dire…
Aujourd’hui, deux romans originaux, voire déjantés, en tous cas assez joyeux, jubilatoire. L’humour et le regard espiègle des auteurs nous entraîne…
C’est une page d’histoire dramatique que nous évoquons aujourd’hui avec mes invités puisque nous commémorons le génocide perpétré au Rwanda il y a trente ans. C’est par la littérature qu’on peut aborder l’indicible, et c’est par le roman qu’on entre aussi dans la complexité d’une histoire qui a bouleversé mille destins.
On parle littérature sur RCF avec mes invités. Et on va croiser mille destins ou presque aujourd’hui, avec deux livres qui sont faits de confidences et de complicités, d’anecdotes et de récits.
Deux journalistes qui sont aussi romanciers racontent le métier mais aussi les évolutions, les désillusions, à travers de leurs personnages quelque peu désabusés.
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