Chaque matin à 7h10, les journalistes de RCF décryptent un sujet d'actualité en profondeur, dans la Matinale RCF.
Aujourd'hui s'ouvre à Paris le procès de l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, qui causa la mort de Père Jacques Hamel en son église à l'été 2016. Quatre personnes affiliées à l'organisation terroriste de l'état islamique sont sur le banc des accusés.
Avec plus de 450 kilomètres de bord de mer, la Charente-Maritime est un territoire témoin sur les enjeux qui entourent les littoraux français. Aujourd’hui, les digues découpent le paysage pour contrer les assauts de la mer. La protection des côtes s’inscrit donc dans une logique d’affrontement, de face-à-face avec la nature. Un paradigme qu’il s’agit de réinventer selon certains.
Le nombre d’emplois industriels a été divisé par deux en 50 ans, faisant de la France l’économie la plus désindustrialisée du G7. En janvier des parlementaires ont d’ailleurs appelé les candidats à la présidentielle à se saisir de cette question pour “réconcilier les Français avec l’industrie”. Mais aujourd’hui, nombreux sont ceux qui ne fondent aucun espoir sur les politiques. À l’image des Territoires zéro chômeur de longue durée, peut-être que la question de l’emploi doit davantage se régler au niveau local.
Les questions d’accessibilité en milieu rural sont des bombes à retardement pour les candidats à la présidentielle. Transports, handicap, santé, numérique, etc, la liste des problématiques est longue et inégalement traitée par les prétendants à l’Élysée. Lors de son déplacement dans le Limousin, les 24 et 25 janvier derniers, Emmanuel Macron a notamment choisit de concentrer son attention sur la question de la fracture numérique et celle des déserts médicaux. D’un côté l’Etat qui veut des services publics 100% digital d’ici la fin de l’année. De l’autre, six millions de Français qui n’ont pas de médecin traitant selon l’assurance maladie. Nous partons donc sur les traces du président.
RCF poursuit son tour des régions à l’occasion de la campagne électorale pour l’élection présidentielle. Direction la Nouvelle Aquitaine et ses douze départements. La plus grande région de France. Et où les enjeux à l’approche du scrutin sont évidemment très nombreux. Au programme : l’agriculture, l’industrie et les questions de mobilité.
L’agriculture représente 30 % de l’activité économique en Bretagne. Mais souffre aussi de certaines difficultés : la juste rémunération des agriculteurs, l’attractivité d’un métier difficile. Les éleveurs et producteurs font aussi face au réchauffement climatique et tentent de prendre part de leur façon à la transition écologique.
C’est une étape pour beaucoup de candidats à l’élection présidentielle. La baie de Saint-Brieuc, où 62 éoliennes doivent être installées en mer en décembre 2023, par l’opérateur Ailes Marines, filiale d’Iberdrola, est un sujet hautement sensible. Crucial même pour les pêcheurs et les habitants. Beaucoup d’enjeux se mélangent entre nécessité d’une transition énergétique et préservation de la biodiversité.
En Bretagne, environ 210.000 personnes parlent couramment le breton, une des deux langues de la région, avec le gallo. Mais elle reste minoritaire et non-reconnue officiellement par l'État. Les associations œuvrent pour la faire perdurer, à leur échelle, à travers l'enseignement, les médias et la culture. Une langue chevillée au corps pour beaucoup.
La Bretagne est la première région halieutique de France. Son port le plus important, Lorient Keroman, est le premier en France en termes de valeur. Mais c’est aussi dans les ports bretons que certains pêcheurs restent à quai, depuis le Brexit, faute de licence pour pêcher dans les eaux britanniques. Ici aussi que l’on cherche des solutions pour participer à la transition énergétique et rendre ce métier plus attractif face au manque d'effectifs.
Quels sont les thèmes essentiels de la campagne présidentielle depuis la Bretagne ? Ce lundi 31 janvier, RCF lance "La voix des régions", six semaines pour entendre les Français dans six régions de France. Cette semaine, Cécile Pollart revient sur les grands enjeux en Bretagne : la pêche depuis le Brexit, la langue bretonne et la défense de l'identité régionale, les inquiétudes autour du parc éolien en mer et les perspectives d'avenir pour l'agriculture locale.
Le maire de Nice souhaite prolonger la Promenade du Paillon. Un jardin qui se poursuit jusqu'à la mer. Pour prolonger cette Promenade, appréciée des niçois, Christian Estrosi a décidé de démolir la promenade des Arts, en partie. Le MAMAC (Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain) reste en place mais le Théâtre National de Nice (le bâtiment) va être purement et simplement rasé.
Le Théâtre National de Nice est dispersé aux quatre coins de la ville. Une stratégie que justifie Muriel Mayette-Holtz. La directrice du TNN espère "diversifier le public" qui vient au théâtre.
Quatre sites seront à disposition du TNN:
Le théâtre des Franciscains: 304 places dans la plus grande configuration.
Iconic: un projet immobilier situé à côté de la gare. Le théâtre pourra utiliser la salle de théâtre de 500 places, aux dates qui seront libres.
Le Palais des Arts et de la Culture, avec une salle de 800 places.
Une structure éphémère: La Cuisine. Un théâtre de 600 places à l’ouest de la ville, au niveau du terminus de la ligne 2 du tramway.
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