Jeunes de la "génération climat", Alexandre Poidatz et Stacy Algrain livrent en alternance, chaque semaine, leur regard sur l'écologie et leurs clés pour changer le monde.
L'actualité de la dissolution des Soulèvements de la terre inspire à Stacy Algrain une réflexion en forme de poème sur la justice.
"Courir ou mourir". Stacy Algrain se désole d'une société qui "nous aurait condamnés à nous lancer dans une quête sans fin", une société tournée vers la seule accumulation de richesses matérielle. Et pourtant, on peut être riche de tellement d'autres choses affirme la jeune chroniqueuse.
A l'occasion du Salon de l'agriculture, Stacy Algrain l'écologiste, la militante, se mue en amoureuse du monde agricole et lui dit merci, "ce merci qu’on ose jamais trop dire, comme un "je t’aime" à son père. Mais qui résonne en nous comme l’évidence de la vie. Je veux vous le dire pour tous ceux qui ne l’ont pas fait, agriculteurs et agricultrices, paysans et paysannes, nous vous aimons. Si nos mots sont forts et nos revendications radicales, c’est avec vous que nous voulons faire et jamais contre."
Parfois les dirigeants "comprennent qu’à trop vouloir ajouter des retenues pour les dividendes et à diviser inlassablement les écosystèmes encore viables, on se retrouve avec pour résultat une planète morte". Stacy Algrain salue la décision du gouvernement australien d'interdire l'exploitation d'une mine de charbon mais se désole de la poursuite du projet EACOP par TotalEnergies.
Pour Féris Barkat, les montagnes et la manière dont nous les gravissons sont une métaphore de la vie. Et il a "peur du jour où il y aura plus de montagne à gravir, le jour où on n'aura plus d’histoires à se raconter pour se mettre en mouvement, le jour où on aura la conscience nue face à l’absurde".
Quand on a 25 ans et que l'on se penche sur l'état du monde, il y a de quoi se sentir inquiet et démuni. Alors, pour faire face à l'inconnu, Stacy Algrain invente une fable d'anticipation, où l'hibernation artificielle est la seule solution trouvée pour permettre la survie de l'espèce humaine. De quoi méditer sur la nécessité de nous réinventer collectivement.
Féris Barkat a l'habitude de former des jeunes de quartiers populaires aux enjeux climatiques. Mais comment déclencher l'engagement ?
Féris Barkat livre son regard aiguisé de jeune vulgarisateur des enjeux climatiques sur la COP 27. Il réagit à la présence à Charm el Cheikh de nombreux lobbyistes du secteur des énergies fossiles et se désole : "Je ne sais pas si on réalise qu’on n'ose même pas nommer la cause du réchauffement climatique à un sommet sur le climat".
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !