L'actualité qui prend son temps, le choix d'un tempo lent. Info, culture, économie, écologie, religion, sport, mobilités et plus encore : RCF Lyon prend du recul sur le rythme médiatique classique. Après une saison 2023-2024 en quotidienne, Tempo passe en rendez-vous hebdomadaire à la rentrée 2024. Chaque semaine, quinze minutes pour traiter en longueur un sujet concernant le Rhône, le Roannais ou le Nord-Isère, en mêlant interview, décryptage, reportage et ambiance sonore.
Pour la troisième année consécutive le département du Rhône organisait cette semaine un voyage mémoriel avec 200 collégiens. Si les deux premières éditions étaient organisées à Auschwitz Birkenau, en Pologne, le choix a été fait cette année d’aller à Aix-en-Provence, dans un lieu peu connu du grand public : le Camp des Milles. Le seul camp français d’internement, de transit, puis de déportation encore intact aujourd’hui.
Dans cet épisode :
- Jean-Jacques Brun, vice-président du département du Rhône en charge de la mémoire
- Margaux Pierre, professeur d'histoire au collège des Pierres Dorées à Val d'Oingt
- Daniel Valéro, vice-président du département du Rhône en charge des collèges
- Tessa, Noan et Quentin, élèves au collège des Pierres Dorées à Val d'Oingt
- Alain Chouraqui, président-fondateur de la Fondation du Camp des Milles
Ils sont les premiers employeurs en Auvergne Rhône Alpes, mais aussi - et c’est moins connu - les premiers propriétaires de la ville : les Hospices Civils de Lyon jouissent d’un patrimoine foncier impressionnant entre Rhône et Saône. Fort d’une histoire de deux siècles, les HCL ont bénéficié de dons et legs de terrains qui constituent aujourd’hui la majorité des 3e et 7e arrondissements. Un immense parc immobilier que le deuxième établissement de santé de France loue via un cadre juridique précis. À la fois bailleur et spécialiste de la santé, les HCL jouent un rôle hybride aujourd’hui à Lyon. Combien vaut le patrimoine foncier HCL ? Comment fonctionne le cadre juridique des baux HCL ?
Cinq intervenants dans ce sujet consacré au fonctionnement du patrimoine HCL à Lyon (dans l'ordre d'écoute) :
Chiens, chats, moutons, cheval ou encore vache... le public est varié à l'entrée de Marcy l'Étoile, au nord de Lyon, sur le campus vétérinaire de VetAgro Sup. La première école vétérinaire au monde a fusionné il y a 15 ans avec la plus récente des écoles d'agronomie, à Lempdes près de Clermont. Une occasion de mettre en pratique le concept de « One Health », cher à l'école. Comment les vétérinaires de demain sont-ils formés dans l'une des plus prestigieuses écoles vétérinaires de France ?
Éléments de réponse dans ce reportage d'Anaïs Sorce, avec :
- Frédérique Ponce, cancérologue, directrice générale adjointe pour le campus vétérinaire
- Pierre Bruyère, responsable du plateau VetSkill
- Hugo, un étudiant de 2e année chez VetAgro Sup
- Céline Lassauvetat, adjointe de direction des cliniques
- Mireille Bossy, directrice générale de VetAgro Sup
Quelques jours après l'annonce de la perte de son contrat d'association avec l'État, qu'est-ce que le dossier du groupe scolaire décinois Al-Kindi révèle de l'état de santé de l'enseignement privé musulman en France ? Éléments de réponse dans ce nouveau numéro de Tempo.
Dans cet épisode :
- Abdelouahb Bakli, directeur du groupe scolaire Al-Kindi
- "Monsieur Idrissy" (nom d'emprunt pour le reportage), parent d'élèves
- Mohamed Minta, imam de la mosquée de Décines-Charpieu
- Catherine Staron, vice-présidente de la Région AuRA déléguée aux lycées, à l'enseignement supérieur, à la recherche et à l'innovation
- Makhlouf Mameche, président de la FNEM, Fédération Nationale de l'Enseignement privé Musulman
C'est un café qui ressemble à un café, mais qui n'en est pas tout à fait un comme les autres. A Lyon, à deux pas de la gare de Perrache, le Simone a ouvert ses portes voici neuf ans. Créé en 2016 par des étudiants et jeunes pros de l'association Les Alternatives Catholiques, qu'on appelle aussi les Altercathos, ce café culturel propose expositions, conférences, ateliers, une AMAP, soirées festives et un espace de co-working pour de jeunes entrepreneurs.
Jeunes ou moins jeunes, cathos ou pas, on y vient pour boire un verre, pour travailler ou se former dans un lieu ouvert sur la cité, voire même pour y récupérer chaque semaine son panier de légumes bio. L'ambition du Simone est de promouvoir la participation des chrétiens aux débats politiques et sociaux qui traversent la société française et le monde, et ce à la lumière de la doctrine sociale de l'Église catholique
Depuis le Covid, le café a connu plusieurs difficultés et entend aujourd'hui se relancer avec une équipe renouvelée et de nouveaux défis.
Pour découvrir et comprendre ce qui se vit dans ce café atypique, Didier Rodriguez est allé rencontrer les acteurs et les clients du Simone. On pousse la porte au 45 rue Vaubecour, dans le 2e arrondissement de Lyon, côté Saône. Entrez, c'est ouvert.
Dans ce Tempo, vous entendrez :
- Geoffroy Delacommune, président de l'association Les Amis de Simone Weil
- Marie-Astrid Dupoyet qui vient travailler à l'espace co-working
- Timothé Legrand, l'un des nouveaux conférenciers
- Emmanuel Gabellieri, philosophe et ancien doyen de la faculté de philosophie de l'Université catholique de Lyon
- Pierre-Louis Choquet, trésorier du café-atelier Le Dorothy, à Paris
- Khalid El Khadiri, animateur des dîners chrétiens-musulmans
- Baudoin de Fromont, responsable de la communication et de la campagne de credofunding "En avant Simone"
Il y a trente ans, c’était encore un quartier ouvrier de Lyon, mal famé voire lugubre : la Confluence. Situé à l’extrême sud de la Presqu’île, le territoire n’était reconnu que pour son marché de gros, son port industriel - le port Rambaud - ou encore ses prisons Saint Paul et Saint Joseph.
Depuis, tout a changé, et les collectivités locales ont dessiné un autre avenir au quartier du croisement du Rhône et de la Saône. Impulsé par Raymond Barre, chantier phare des années Collomb, avant l’inflexion des Écologistes, le projet urbain se targue désormais d’un ensemble moderne, écologique, accessible et surtout inclusif ! Mais qu’en est-il de la population de Confluence ? Comment a-t-elle évolué ? Et surtout la mixité sociale, chère à la Métropole, existe-t-elle vraiment à Confluence ? C’est la question posée dans Tempo cette semaine.
Interviennent dans ce sujet :
- Samuel Linzau, directeur général de la Société Publique Locale Confluence.
- Renaud Payre, vice-président délégué en charge de la politique de la ville à la Métropole de Lyon.
- Matthieu Adam, chercheur au CNRS au sein du Laboratoire Environnement Ville et Société.
La magie de Noël n'efface pas l'inquiétude des Français face au contexte économique : même si l’inflation s’est stabilisée autour de 1,3 % en novembre, le prix des denrées alimentaires inquiète toujours 75 % d'entre eux, d'après une enquête menée par l’institut CSA. Le repas de Noël est le 2e poste de dépenses pour les fêtes, après les cadeaux.
Alors à quelques jours de Noël, le repas de fête pourra-t-il être accessible ?
Interviennent dans ce sujet :
- Sabine Masse, directrice générale de la Maison Masse
- David, Chez Léon (Halles Lyon Paul Bocuse)
- Alexis Trolliet, boucherie Trolliet (Halles Lyon Paul Bocuse)
- Pierre Bastin, Clugnet Volailles (Halles Lyon Paul Bocuse)
- Olivier Mauchamp, artisan torréfacteur fondateur de la manufacture de chocolat Diggers
- Myriam Chaperon, fondatrice de la cave Récoltant Manipulant
Michelin, TeamTex, Walor, Valéo… Les entreprises françaises du marché de l’automobile sont à l'heure de la casse sociale. Un secteur en perte totale de vitesse, des volumes de ventes en berne, des virages stratégiques mal négociés, et de la casse sociale jusque sur notre territoire rhodanien.
Éclairages dans cet épisode de Tempo avec :
- Pierre-Ange Carmona, technicien de maintenance chez Valeo et responsable syndical de la Confédération Autonome du Travail (CAT)
- Sébastien Granon, technicien d'atelier chez Valeo, élu CSE
- Mathieu Gaget, maire de Saint-Quentin-Fallavier
- Yves Crozet, économiste, professeur émérite à Sciences Po Lyon, membre et ancien directeur du Laboratoire Aménagement Économie Transport (LAET CNRS)
Le mois d’octobre 2024 a été le théâtre de faits de violences aux abords de certains lycées de l’est lyonnais : tirs de mortiers, feux de poubelles, etc. Des images impressionnantes, choquantes et de réelles craintes des enseignants et des élèves qui pourraient faire penser que ces violences sont le quotidien de ces établissements.
Ces faits sont en réalité peu nombreux au regard d’une année scolaire, mais se répètent néanmoins à chaque rentrée.
Est-ce pour autant une fatalité ? Que faudrait-il mettre en place pour dissuader les auteurs, pour que ces évènements ne se reproduisent plus ? Faut-il regarder ce qui se passe à l’intérieur de l’établissement pour en trouver les causes ? Ou cela n’a-t-il rien à voir avec le climat scolaire ? Éléments de réponses.
Intervenants :
- Samuel Delor, professeur de lettres et d’histoire-géo au lycée Marc-Séguin, secrétaire départemental de la CGT – Éduc’Action
- Jérôme Bourne Branchu, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Rhône
- Renaud Pfeffer, vice-président délégué à la sécurité et au sport - Région AuRa
- Élèves rencontrés aux abords des lycées concernés
Le 5 juin 2019, après 4 ans de travaux, l’hôtel Intercontinental Lyon Hôtel Dieu ouvrait ses portes au grand public. Une transformation radicale pour un hôpital devenu hôtel 5 étoiles. Avant cet exemple sur les quais du Rhône, d’autres bâtiments du patrimoine lyonnais se sont transformés en lieu d’hébergement de luxe : Fourvière Hôtel, ancien Hôpital Debrousse ou même plus récemment les Suites de l’Île Barbe et le Fort Saint-Laurent. Faut-il déplorer le fait de voir ces bâtiments remarquables cédés aux mains de groupes hôteliers privés ? Au contraire, ce type de cession permet-elle la sauvegarde de ce patrimoine en péril ? Comment le patrimoine lyonnais se réinvente grâce aux groupes privés hôteliers ? Éléments de réponses.
Au programme, plusieurs invités :
> Julien Schruoffeneger, directeur du Fourvière Hôtel Lyon
> Bénédicte et Mathieu Marc, propriétaires et gérants des Suites de l'Ile Barbe
> Laura Besson-Damegon, directrice adjointe du Fort Saint-Laurent
> Michel le Faou, Conseiller de la Métropole de Lyon
En moins de cinq ans, 22 centres de soins non programmés (CSNP) ont ouvert leurs portes dans le Rhône, majoritairement en ville. Des cabinets de médecins généralistes ou urgentistes, parfois équipés de petits plateaux techniques pour de petits actes d'urgence, ouverts tôt le matin et tard le soir ainsi que le week-end et les jours fériés, largement plébiscités par les patients en mal de médecins traitants. Mais leur développement rapide interroge les instances de santé et risque, à terme, de désorganiser l'offre de soins sur le territoire.
Avec ces cabinets, comment organiser un suivi dans la durée et assurer prévention et dépistage ? Ces CSNP, non définis légalement, signent-ils la fin de la médecine traitante en ville ? Éclairages dans Tempo.
Interviennent dans ce sujet :
- Yssaad, patiente
- Rose, patiente
- Dr Emmanuelle Guichard, conseillère médicale au sein de la délégation du Rhône et de la Métropole de Lyon de l'ARS
- Dr Sylvie Filley-Bernard, présidente de l'URPS Médecins Libéraux AURA
- Dr Xavier Poble, référent AURA de la Fédération Nationale des CSNP
- Dr Jean-Damien Antoine, co-fondateur du CNSP de Rillieux-la-Pape
Un peu plus d'un an après les attaques du 7 octobre 2023, les liens entre les responsables des communautés juives et musulmanes sont toujours distendus à Lyon. La communauté chrétienne, elle, tente de s'ériger en trait d'union, dans cette ville, où le dialogue interreligieux a toujours été vivant et concret. Dans ce contexte, des associations tentent de continuer à essaimer les graines d'une paix commune.
Dans cet épisode :
- Nissim Malka, rabbin de la Grande Synagogue de Lyon
- Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon
- Olivier de Germay, archevêque de Lyon
- Christian Delorme, délégué épiscopal au dialogue interreligieux pour le diocèse de Lyon
- Ruth Ouazana-Barer, co-fondatrice de l'association Les Racines de Demain
- Les élèves d'une classe de 6e du collège Aimé Césaire de Vaulx-en-Velin
Construite à partir de 1924, alors qu’Edouard Herriot est maire de Lyon, la Cité Jardin de Gerland abrite 549 logements, classés dans la catégorie des Habitations à Bon Marché (les HBM devenues plus tard les HLM). Cette cité centenaire est emblématique des cités construites à cette époque pour loger les ouvriers du quartier de la Mouche, des abattoirs tout proche et des nombreuses usines de la partie sud de Gerland. Le standard de confort est à cette époque souvent bien meilleur que celui de bien des immeubles des beaux quartiers de Lyon. Et la Cité Jardin porte bien son nom puisque les espaces verts y sont omniprésents.
A partir des années 1970, l'environnement de la Cité Jardin se transforme rapidement avec le départ des abattoirs de Gerland vers Corbas et la fermeture de nombreuses usines. Dans le même temps, la ville de Lyon, propriétaires des immeubles et des espaces verts fait réaliser d'importants travaux de réfection de la Cité Jardin. En 1988, le conseil municipal adopte le programme de travaux proposé par l'office HLM de la Ville de Lyon. Située en périmètre de bâtiments historiques protégés, le Stade de Gerland et la Halle Tony Garnier, la Cité Jardin est labellisée «patrimoine du XXe siècle » en 2003. Près de 30 ans après le dernier chantier de rénovation, le Maire de Lyon, annonce sa volonté de préserver ce patrimoine architectural de la ville tout en souhaitant lancer un vaste chantier de réhabilitation des logements pour améliorer les conditions de vie des habitants.
Ce projet entre maintenant dans une phase opérationnelle puisqu’une première tranche de travaux concernant six immeubles doit commencer à l’été 2026. Durée de la réhabilitation : pour l'ensemble des appartements, la création d'un centre de soins, d'une nouvelle voirie et l'aménagement des espaces verts : 10 ans.
Cet été, les Jeux Paralympiques ont profité de l’engouement des Jeux Olympiques de Paris quelques semaines plus tôt. Aujourd’hui en France, 12 millions de personnes sont en situation de handicap, soit 1 Français sur 6. Même si 90 % d’entre eux pensent qu'il est essentiel d'exercer une activité physique, ils sont moins d’une personne sur deux à en pratiquer.
Alors que la flamme s’est éteinte, la pratique sportive a-t-elle repris le flambeau ? Peut-on déjà mesurer une sorte d'« d’effet Jeux Paralympiques » ?
A l'été 2014, de retour d'une visite en Irak, le cardinal Philippe Barbarin lançait l'idée d'un jumelage entre le diocèse de Lyon dont il était l'archevêque et le diocèse de Mossoul. Cette initiative a été mise en place pour soutenir les chrétiens d'Orient, alors menacés par l'invasion des djihadistes de Daech.
10 ans plus tard, ce jumelage existe toujours. Même si les besoins ont évolué, des liens d'amitié se sont tissés entre les deux communautés de croyants. Rétrospective d'une décennie entre la France et l'Irak dans cet épisode de Tempo.
Il était reconnu comme un évêque inscrit dans son siècle. À l’occasion des 40 ans de la disparition de Mgr Alfred Ancel, le diocèse de Lyon et la famille spirituelle du Prado proposent de découvrir ou de redécouvrir cette figure qui a marqué son époque. Qui était-il ? Quel rôle avait-il à Lyon ? Pourquoi ce prêtre, au service des plus pauvres, et issu d’une famille bourgeoise lyonnaise, était reconnu jusque dans les couloirs du Vatican ? Que laisse la figure d’Alfred Ancel aujourd’hui à Lyon ? C’est au programme de Tempo.
Depuis 2018, le Loto du Patrimoine, porté par la Mission Patrimoine, déployé par la Fondation du patrimoine et soutenu par le ministère de la Culture et la Française des Jeux, permet de financer la restauration de sites patrimoniaux en péril. Chaque année, un site par département est sélectionné pour obtenir une dotation en vue de travaux fléchés.
Mais les lieux choisis mettent-ils en œuvre ces travaux ? Ces fonds sont-ils suffisants pour permettre une restauration efficace ? Quel impact pour les lauréats ?
Interviennent dans cet épisode :
- Jean-Paul Robin, maire de Régnié-Durette, dont l'église est la lauréate pour le Rhône en 2024
- François Rivier, adjoint au maire de Régnié-Durette
- Catherine Tardieu, déléguée territoriale du Rhône de la Fondation du Patrimoine
- Olivier Chanu, architecte du patrimoine en charge de la rénovation de l'église de Régnié-Durette
- Laurence Chanove, chargée de mission Fort et Patrimoine à la mairie de Feyzin
- Damien Combet, maire de Chaponost
- Émilie Brandon, responsable du pôle production et commercialisation de l'office de tourisme des Monts du Lyonnais
Pour voter pour l'église Saint-Jean Apôtre à Régnié-Durette : axafrance.qualifioapp.com...
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !