Chaque mardi à 8h45, Guillaume Goubert et Simon de Monicault présentent une exposition ou un événement qui raconte l'histoire de l'art.
La Bibliothèque nationale de France dispose d’une grande collection de photographies. Sur le site de Tolbiac, une exposition est actuellement consacrée à la photographie en noir et blanc. On peut y admirer quelque 300 images dues à 206 photographes de 36 pays. Une exposition spectaculaire, à voir jusqu’au 21 janvier 2024.
L’Italien Federico Fellini, auquel la Fondation Pathé, à Paris, rend hommage 30 ans après sa mort. Fellini fut immensément aimé par les cinéphiles des années 1960 aux années 1980, avec des films comme La Dolce Vita, Huit et demi ou Amarcord. Aujourd’hui, c’est un réalisateur un peu oublié. Il a pourtant des disciples et des héritiers. On peut citer les noms de Wes Anderson, Pedro Almodovar, Emir Kusturica ou Paolo Sorrentino, pour finir par un Italien. Mais les admirateurs de ces cinéastes ne sont probablement pas nombreux à mesurer ce qu’ils doivent au maestro né en 1920 à Rimini sur la côte adriatique et mort en 1993 à Rome, la ville où il a vécu et travaillé la plus grande partie de sa vie.
Depuis la rentrée, Guillaume Goubert nous a souvent parlé de grandes - voire très grandes - expositions : Vincent Van Gogh, Nicolas de Staël ou Mark Rothko. Aujourd’hui, il évoque une exposition de petite taille qui n’attire pas la foule et peut donc, ce qui est un plaisir, se visiter en toute tranquillité. Elle se trouve au Centre Pompidou à Paris et s’intitule « Chagall à l’oeuvre ».
Direction Nîmes à la découverte de Claude Viallait, grande figure de l’art contemporain. Depuis quelques jours, le Carré d’Art de Nîmes consacre l’ensemble de ses espaces d’exposition aux oeuvres récentes de cet homme de 87 ans qui est comme chez lui dans le bâtiment conçu par l’architecte Norman Foster tout près de la Maison carrée, temple romain inscrit depuis peu sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
C'est une des expositions majeures de cet automne : celle que la Fondation Louis Vuitton consacre au peintre américain Mark Rothko. On voit de grands rectangles superposés aux couleurs vibrantes. Leurs contours sont imprécis. On dirait des nuées éclairées par une lumière diffuse.
De Van Eyck à Rubens, la peinture flamande, a compté autant que la peinture italienne dans l’histoire de l’art. Or cet âge d’or a des héritiers dans la peinture contemporaine, en particulier dans le nord de la France. Aujourd’hui, Guillaume Goubert évoque la figure de Marc Ronet, dont les oeuvres sont actuellement exposées au Musée des beaux-arts de Tourcoing et aussi à la Piscine de Roubaix.
Guillaume Goubert est allé au Musée d’Orsay, à Paris, pour visiter l’exposition Van Gogh à Auvers-sur-Oise. L’exposition, en vaut la peine. Elle réunit les deux-tiers des 74 tableaux peints par Vincent Van Gogh durant les deux derniers mois de sa vie où il séjournait à Auvers-sur-Oise, un gros village situé au nord de Paris.
Jusqu’au 4 février 2024
Etablie au Centre Georges Pompidou, l'exposition de photographie "Corps à Corps" rassemble la collection privée de Marin Karmitz, et celle de Beaubourg exposée dans un vaste espace consacré à la photographie. Ayant pour thématique principale "la personne humaine", cette vaste exposition présente de multiples techniques artistiques traversant plusieurs époques.
A l'occasion de l'ouverture au Musée d'art moderne de Paris de l'exposition consacrée à Nicolas de Staël, Guillaume Goubert nous présente ce peintre d'origine russe et exilé en Belgique puis en France après la révolution bolchévique de 1917. Un artiste aux nombreuses retrospectives, mais dont celle de Paris dévoile de rares oeuvres issus de collections privées.
A l’occasion des 50 ans après la disparition du peintre espagnol, le musée du Luxembourg ouvre mercredi 13 septembre une exposition consacrée à Pablo Picasso ainsi qu’à Gertrude Stein, femme de lettre américaine. Deux artistes dont l’amitié et la complicité ont inspiré Guillaume Goubert pour parler de cette exposition rythmée entre la vie parisienne des deux artistes et l’admiration suscitée par l’écrivaine vis-à-vis de nombreux autres peintres du XXème siècle.
Pour cette rentrée, Guillaume Goubert nous propose une excursion aux Rencontres de la photographie d’Arles.
La saison des vacances est une merveilleuse période pour la lecture. Pour sa dernière chronique avant la pause estivale, Guillaume Goubert recommande un roman qui parle du monde de l’art, qui raconte une "histoire de l’art", comme s’intitule cette chronique.
C'est l’œuvre d’un très grand photographe, Ken Domon, très célèbre au Japon mais jusqu’ici quasiment inconnu hors de son pays natal. On peut admirer son travail dans une exposition présentée à la Maison de la culture du Japon à Paris. Avec une centaine d’œuvres, pour la plupart en noir et blanc couvrant l’ensemble de l’œuvre de ce photographe né en 1909 et décédé en 1990.
Briançon, dans les Hautes-Alpes. La plus haute ville de France, à 1.326 mètres d’altitude, a longtemps abrité des sanatoriums pour accueillir les personnes atteintes de la tuberculose. Albert Camus en fut un des pensionnaires et il en gardait, soit dit en passant, un très mauvais souvenir. De nos jours, on ne soigne plus cette maladie par le bon air de la montagne et les sanatoriums de Briançon ont perdu leur raison d’être, tout comme l’aumônerie qui avait été créée pour les desservir. Plutôt que de garder un bâtiment inutilisé, le diocèse de Gap l’a mis à la disposition d’une association pour créer un lieu de vacances pour des personnes en situation de pauvreté. Cette maison rénovée, réinventée, a été inaugurée vendredi dernier après deux ans de chantier mené par l’association 82-4000 Solidaires.
Étoile filante de l’art du XXe siècle, le peintre américain Jean-Michel Basquiat est décédé prématurément en 1988 à l’âge de 27 ans. Son aventure créative a duré moins de dix ans mais elle a profondément marqué l’histoire de l’art contemporain. Au point que certains l’ont appelé le Rimbaud de la peinture. Deux expositions lui rendent actuellement hommage à Paris, l’une à la fondation Vuitton, l’autre à la Philharmonie de Paris. L’expo Vuitton est consacrée aux œuvres qu’il a coréalisées avec Andy Warhol, une des plus grandes signatures du Pop Art. Celle de la Philharmonie est axée sur le rôle de la musique dans l’œuvre de Basquiat. C’est cette seconde expo que je souhaite évoquer ce matin.
Aujourd’hui, il est question à la fois d’art contemporain et d’architecture gothique. Cela se passe à Beauvais. Il y a actuellement au moins deux bonnes raisons de rendre visite à la préfecture de l’Oise. Son incroyable cathédrale dont je vais parler tout à l’heure mais aussi un parcours d’art contemporain qui vient d’être inauguré dans la ville.
Le Centre Pompidou propose actuellement une exposition bluffante - pardonnez-moi ce mot mais il s’impose. Elle est consacrée à l’architecte britannique Norman Foster. Du début à la fin, le parcours est impressionnant et captivant. La scénographie est splendide. Elle a été conçue par Foster lui-même qui a veillé aux moindres détails. Je suis sorti de là ébloui alors que je ne m’y attendais pas vraiment.
Vous nous parlez ce matin de Monet, mais pas de Claude Monet. Enfin, pas seulement. Une exposition au musée du Luxembourg, à Paris, s’intéresse au frère du peintre, Léon Monet, son frère aîné, né quatre ans avant lui. Lui n’était pas un artiste mais un chimiste et un entrepreneur. Il était tout de même amateur d’art, il a collectionné les peintres de son temps et notamment des œuvres de son frère.
Présentation de la visite d’une exposition consacrée au cinéma. Elle se trouve à la fondation Jérôme Seydoux-Pathé, à Paris, et elle a pour thème "Alexandre Dumas et le cinéma".
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