Chaque mardi à 8h45, Guillaume Goubert et Simon de Monicault présentent une exposition ou un événement qui raconte l'histoire de l'art.
Une exposition au musée du Quai Branly à Paris permet de découvrir l’univers des populations aborigènes d’Australie.
Je vous propose aujourd’hui un voyage dans le temps. Nous sommes au milieu du XVe siècle dans la ville allemande de Mayence, au bord du Rhin. C’est là qu’un homme dénommé Johann Gutenberg met au point une technique d’imprimerie qui va assurer la diffusion du savoir pendant cinq siècles. La Bibliothèque nationale de France consacre à cette révolution une passionnante exposition sur le site François-Mitterrand dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Je vous propose aujourd’hui une excursion en banlieue parisienne afin de découvrir la Fondation Arp. Elle se trouve dans une petite rue très en pente, à la limite de Meudon et de Clamart, dans le quartier Val-Fleury. Un lieu assez secret mais qui mérite le déplacement. On peut y découvrir la maison-atelier où vécurent et travaillèrent Jean Arp et Sophie Taeuber, deux grands artistes du XXe siècle qui se marièrent en 1922.
Il y a en ce moment à Paris des expositions monumentales, destinées à attirer le public en grand nombre. Ramsès II à la Villette, Manet-Degas au Musée d’Orsay ou Warhol et Basquiat à la Fondation Vuitton. Cela vaut certainement la visite. Mais il y a aussi un certain plaisir à se rendre dans des lieux moins fréquentés pour découvrir des artistes moins célèbres. C’est l’expérience que j’ai faite en allant à la Fondation Cartier-Bresson, dans le quartier du Marais, pour une exposition consacrée au photographe américain Paul Strand.
Le musée Bourdelle vient de rouvrir ses portes à Paris après d’importants travaux. Mérite-t-il une visite ? Certainement ! La visite est à la fois étonnante et passionnante.
Aujourd’hui je vous parle d’une exposition consacrée au peintre Giovanni Bellini au musée Jacquemart-André à Paris. Une exposition très réussie car elle nous permet de revivre un moment capital de l’histoire de l’art qui s’est produit il y a cinq siècles.
Faut-il ou non rétablir le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg ? Figurez-vous qu’un tribunal a dû se pencher sur cette question en fin de semaine dernière. Il y a un côté Clochemerle dans cette histoire qui peut prêter à sourire mais qui dit aussi beaucoup sur notre relation au patrimoine...
Direction le musée Picasso, à Paris, pour une exposition consacrée à l’artiste africaine-américaine Faith Ringgold. Exposition plutôt surprenante dans un musée entièrement consacré à Pablo Picasso car cette femme aujourd’hui âgée de 92 ans ne l’a jamais personnellement rencontré.
Le Centre Pompidou, à Paris, inaugure demain une grande exposition retraçant l’œuvre de Germaine Richier, sculptrice française née en 1902. Ce sera pour beaucoup de visiteurs la découverte d’une inconnue ou presque. Pourtant, selon la commissaire de l’exposition, Ariane Coulondre, Germaine Richier fut "l’artiste femme la plus célèbre de son temps".
Et si on réhabilitait le gribouillage ? Une étonnante exposition à l’École des beaux-arts de Paris nous invite à considérer autrement ce mot quelque peu péjoratif. Dans le langage courant, quand on dit d’un dessin ou d’un tableau que c’est un gribouillage, ce n’est pas pour exprimer de l’admiration. Or, ce que l’on découvre aux Beaux-Arts, c’est que le gribouillage traverse toute l’histoire de l’art, et du plus grand art. "De Léonard de Vinci à Cy Twombly", pour reprendre le sous-titre de l’exposition.
Je vais débuter cette chronique en citant Albert Camus. “Les matchs du dimanche, dans un stade plein à craquer, et le théâtre, que j'ai aimé avec une passion sans égale, sont les seuls endroits au monde où je me sente innocent.” Eh bien, pour ma part, c’est exactement ce que j’éprouve en randonnant en montagne et en visitant des musées.
L’architecture est un art particulier, car il est soumis à de nombreuses contraintes, financières et techniques. Pour concrétiser un projet, l’architecte a besoin d’un client prêt à le financer. Et ce projet doit obéir à de nombreuses règles techniques pour tenir debout.
Dunkerque accueille actuellement deux expositions qui méritent le déplacement, au sein d’institutions qui fêtent la même année leur 40e anniversaire. Le Fonds régional d’art contemporain, dénommé Frac Grand Large. Et le musée Laac, ce qui signifie Lieu d’art et action contemporaine. Mais avant de parler de ces expositions j’aimerais dire un mot du bâtiment hébergeant le Frac Grand Large qui est une remarquable réussite architecturale, inaugurée il y a dix ans.
Cette semaine dans la chronique des Histoires de l’art sur RCF, on part à la découverte d’une église peu connue, celle de Saint-Louis de Vincennes, a la périphérie de Paris.
Pour commencer cette chronique un post-scriptum s’impose. La semaine dernière, j'avais évoqué l’imminence d’un accord entre le British Museum et le gouvernement grec pour le retour à Athènes des frises du Parthénon. Eh bien, il n’y aura pas d’accord. La ministre britannique de la Culture a affirmé mercredi dernier que c’était hors de question. Mais je fais le pari que, tôt ou tard, les discussions reprendront.
Bientôt, il pourrait y avoir du nouveau sur cette question qui oppose le gouvernement grec aux autorités britanniques depuis des décennies. L’origine de cette controverse se trouve au début du XIXe siècle lorsque l’ambassadeur britannique à Constantinople, Lord Elgin, voulut se constituer une collection de marbres antiques. À l’époque, la Grèce était sous la domination de l’Empire ottoman auprès duquel Lord Elgin obtint l’autorisation de fouilles sur le site du Parthénon. Les équipes de Lord Elgin firent une lecture maximaliste de cette autorisation. Et c’est ainsi que 75 mètres de frises sculptées furent transportées en Angleterre. En 1816, Lord Elgin, ruiné, vendit ce trésor à l’État britannique. Le British Museum en devint le dépositaire et le demeure aujourd’hui.
Il y a en France peu de tableaux de Caravage, un grand maître italien qui a vécu à la charnière des XVIe et XVIIe siècles. Les collections françaises ne comptent que quatre toiles. Trois au Louvre, à Paris, et une au Musée des Beaux-Arts de Rouen. C’est là que se tient actuellement une petite exposition qui mérite le déplacement.
Pour saluer le musée de Grenoble, il faut évoquer une bande dessinée. Ailefroide altitude 3954, de Jean-Marc Rochette. Magnifique récit autobiographique sur le cheminement d’un jeune garçon vers sa vocation. Les premières pages posent le choix auquel Rochette sera affronté entre deux passions, l’art et la montagne.
La semaine dernière, je vous parlais du dernier tableau de Nicolas Poussin que le peintre n’a pu achever avant de mourir. L’œuvre ultime d’un artiste mérite toujours une attention particulière. Il y a quelques années, l’écrivain Bernard Chambaz a consacré à ce sujet un très bel ouvrage intitulé “Le dernier tableau”. Aujourd’hui, je voudrais évoquer une des dernières toiles d’Oskar Kokoschka. Elle conclut la très belle exposition monographique actuellement présentée au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Le tableau est intitulé, en anglais : “Time, gentlemen, please”. Soit, en français : “Il est l’heure, messieurs, s’il vous plaît.” Ce sont les mots utilisés dans les pubs anglais pour annoncer la fermeture. On y voit un homme se diriger vers une porte de sortie où l’attend une silhouette qui pourrait bien personnifier la mort. Conclusion émouvante d’une vie de près d’un siècle. Oscar Kokoschka est né en 1886 en Autriche. Il est mort en Suisse en 1980.
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