Chaque mardi à 8h45, Guillaume Goubert et Simon de Monicault présentent une exposition ou un événement qui raconte l'histoire de l'art.
“Le monde comme il va”, une exposition à la Fondation Pinault nous donne l’occasion de réfléchir sur notre rapport avec l’art le plus récent. Cherche-t-il à nous émouvoir, à nous toucher ou seulement à nous choquer, à nous provoquer ? Cet art est-il sérieux ou bien se paie-t-il notre tête ?
"Des dons et des dieux", c'est le sous-titre de l'exposition "Mexica", ouverte au musée du Quai-Branly, à Paris. Les fouilles réalisées en 1978 près du site archéologique du Templo Mayor, dont de nombreuses offrandes, sont présentées à cette occasion dans le musée parisien. Une exposition qui retrace la vie des Mexicas, ancêtres de la population mexicaine, dont l'héritage est toujours présent, selon Guillaume Goubert.
L'architecte de la fondation Pathé, consacrée à l'histoire du cinéma, a son travail mis en lumière dans une exposition de la même fondation, à Paris. Ses réalisations parisiennes, dont le futur Centre Pompidou ou le nouveau Palais de justice, sont mises en avant. L'exposition dure jusqu'au 23 novembre.
La notion de sacrilège n’est pas seulement un enjeu religieux. Elle est aussi un enjeu politique et une préoccupation constante pour les pouvoirs publics. C'est le sujet de l’exposition dévoilée par le musée des Archives nationales à l’hôtel de Soubise : "L'Etat, les religions et le sacré". Elle est à voir jusqu'au 1er juillet
L'exposition "Ahmet Ertuğ, Voyage dans les pierres et la lumière" se déroule à la Conciergerie de Paris jusqu'au 20 mai. On y retrouve 20 tirages inédits du photographe et architecte, étroitement liés. Ses clichés exaltent l’architecture française et italienne d'une qualité technique et artistique impressionnante comme la Bibliothèque Laurentienne à Florence ou l'une des grandes salles de lecture de la Bibliothèque nationale, à Paris.
Succès fulgurant pour le roman "Les Yeux de Mona" de Thomas Schlesser, sorti le 31 janvier. Déjà vendu à plus de 100 000 exemplaires, il est en cours de traduction dans une trentaine de langues, dont le braille. A travers l'histoire de la peinture, l'auteur partage l'histoire d'un grand-père, qui pour soigner Mona, sa petite fille, en proie de devenir aveugle, l'emmène contempler des tableaux. Un recueil qui comporte 52 œuvres figurant dans les collections du Louvre, du Musée d’Orsay et du Centre Pompidou.
La France et les Pays-Bas sont unis à travers deux tableaux : celui des Hollandais Marten Soolmans et Oopjen Coppit réalisé par le peintre français Rembrandt. Quatre siècles plus tard, les deux pays se disputent la propriété. Finalement, chacun a acheté un tableau mais les deux œuvres ne doivent jamais être séparées. Des toiles considérées comme des chefs d'œuvres dont la solution de garde viendra de la Banque de France.
Une exposition monographique rassemble de nombreux photographes autour d'une même personne : Lisa Fonssagrives-Penn, mannequin habituée du magazine Vogue. Par sa qualité iconographique, elle montre le rôle de la photographie de mode dans le développement de l’art photographique. A retrouver jusqu'au 26 mai.
Le Musée Picasso à Paris a reconstitué, quasiment à l’identique, l’appartement de Léonce Rosenberg, l’un des galeristes de Pablo Picasso. Ce collectionneur d’art en a fait à la fois une vitrine pour son activité de galeriste et une œuvre d’art. Pour chacune des onze pièces de l'appartement, l'œuvre d’un artiste différent est exposée. Et pourtant, un fait figure d'absence : Picasso. Une exposition disponible jusqu’au 19 mai.
A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’inauguration du terminal 1 de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris inaugure une exposition consacrée à Paul Andreu, cet architecte, aux talents immenses mais méconnus. Il a entre autres été l’architecte en chef de nombreux chantiers d’aéroports à l’étranger comme Abu Dhabi, Djakarta, Dar es Salaam, ou Le Caire et est à l’origine de la Grande Arche de La Défense. Cette exposition en son hommage est ouverte jusqu’au 2 juin prochain.
Aujourd’hui, on célèbre le 800e anniversaire de la fondation de la paroisse de Saint-Eustache de Paris. Cette église de style post-gothique abrite des trésors artistiques entre peintures et sculptures. A partir de jeudi et jusqu’au mois de mai, est organisé un spectacle lumineux et musical évoquant l’histoire de cet édifice.
Shakespeare disait dans Macbeth : « Tous les parfums d’Arabie ne purifieraient pas cette main. Ces mots traduisent la place importante qu’ils occupent dans notre imaginaire. L’Institut du monde arabe, à Paris, y consacre une impressionnante exposition. Les visiteurs sont complètement immergés dans un voyage olfactif. A travers une addition de fragrances successives,on comprend le dispositif de fabrication d’un parfum. Guillaume Goubert nous invite jusqu’au 17 mars à explorer ce trésor d’Orient.
Le Centre Pompidou se classe au cinquième rang des monuments français les plus visités. Le site prévoit, en 2025, de fermer pendant 5 ans pour cause de travaux. Une décision qui a provoqué un conflit au sein de la société. La ministre de la culture, Rachida Dati, a annoncé, hier, la fin d’un long désaccord. Guillaume Goubert nous explique les conséquences positives de ce changement à venir.
C'est un lieu magnifique pour se familiariser avec cet art, la Cité du Vitrail qui a ouvert l’an dernier à Troyes dans l’ancien Hôtel-Dieu. Cette Cité expose aussi une collection de vitraux allant du XIVe au XXIe siècle. Dans sa chronique des Histoires de l'art, Guillaume Goubert nous parle aujourd'hui de l'art du vitrail.
Georges Hugo n'est autre que le petit-fils de l'illustre poète et romancier du XIXème en France, un certain Victor. Un héritage lourd à porter pour ce peintre méconnu du grand public. Une exposition au Musée Victor Hugo permet de découvrir la vie et l'œuvre de cet autre artiste de la famille Hugo.
Cet artiste a grandement contribué à habiller les murs du château. Lorsque le roi Louis-Philippe a décidé en 1833 d’installer au château un musée dédié, je cite, « à toutes les gloires de la France », Horace Vernet, figure du mouvement romantique du XIXe siècle a réalisé un bon nombre des tableaux célébrant les faits d’armes qui ont marqué l’histoire de notre pays. Guillaume Goubert rend hommage à Horace Vernet à l'occasion d'une exposition sur ce peintre français présente jusqu'au 17 mars au Château de Versailles.
Dans son essai « Génie du christianisme », Chateaubriand écrivait en 1802 : « Tous les hommes ont un secret attrait pour les ruines. Ce sentiment tient à la fragilité de notre nature, à une conformité secrète entre ces monuments détruits et la rapidité de notre existence. » On ne saurait mieux dire combien les ruines ont une place particulière dans l’imaginaire et les cultures de l‘humanité.
Est-il légitime, ou pas, d’installer des vitraux contemporains à Notre-Dame de Paris, en cours de restauration après l’incendie du 15 avril 2019 ? Le débat est ouvert depuis deux semaines.
Une exposition remarquable se tient actuellement au Petit-Palais à Paris, qui montre comment la capitale était l'épicentre mondial de l'art au cours du premier quart du XXème siècle. Que ce soit la peinture, la sculpture, le cinéma, la danse ou la mode, cette période a été le carrefour de nombreux bouleversements. Guillaume Goubert nous raconte cet âge d'or culturel et artistique pour la Ville Lumière.
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