Peu de nos contemporains connaissent les Évangiles. Ils n'y sont pas hostiles mais ils n'ont plus d'occasion d'y avoir accès. C'est partant de ce constat que, avec l'éclairage d'un bibliste, Béatrice Soltner propose chaque semaine un texte d'Évangile pour qu'il soit entendu (ou réentendu), pour en savourer la nouveauté et faire l'expérience que - si incroyable que ce soit à l'heure de l'instantanéité - cette parole écrite il y a plus de 2.000 ans nous rejoint toujours au plus profond.
L’amour des ennemis est au centre de l’évangile de ce dimanche. C’est aussi le point central et décisif de tout le Nouveau Testament. Refusant le précepte "œil pour œil, dent pour dent", le Christ prône la voix de la paix et du pardon des adversaires. Un message détonnant, exigeant, pour ceux et celles qui suivent Jésus ! Explications de Sœur Marie-Laure Dénès, religieuse dominicaine.
Des pêcheurs qui terminent leur sortie en mer, un homme installé dans un bateau qui s'adresse à une foule restée sur la rive, des barques qui s'enfoncent sous le poids des poissons... La scène décrite par Luc dans l'évangile de ce dimanche est très visuelle. En fermant les yeux, on peut aisément s'imaginer là-bas, sur les bords du lac de Tibériade, en pleine terre de Galilée. Cet évangile (Lc 5,1-11) parle de surabondance, d'ouverture à plus grand que soi, de départ aussi... Pour en parler, Béatrice Soltner reçoit Élisabeth Parmentier, pasteure luthérienne et théologienne.
"Nul n’est prophète en son pays." Cette expression de la langue populaire est tirée de l'Évangile de Luc. On y voit Jésus qui fait la lecture à la synagogue de son village. Ce passage inaugure la vie publique du Christ. Il aide à méditer le sens des épreuves et le salut qu'apporte le Christ. Explications de Sœur Anne Lécu.
L’évangile de ce dimanche met en scène Jésus prêchant dans une synagogue, où il lit un passage du Livre d'Isaïe. Un texte où n'apparaît pas le mot "messie" mais où il est question d'onction et de consécration... Luc présente Jésus comme celui qui a été choisi par Dieu pour une mission de libération. Explications de Gérard Billon, prêtre du diocèse de Luçon, bibliste, président de l’Alliance biblique française.
Dans l'évangile de ce dimanche, Jésus change l'eau en vin au cours d'une noce, à Cana. Un épisode célèbre de l'évangile de Jean maintes fois représenté et commenté. La théologienne Sylvaine Landrivon nous montre en quoi cet acte de Jésus n'est pas un miracle mais un signe.
L'Évangile de ce dimanche (Lc 3, 15-16 ; 21-22) nous transporte sur les bords du Jourdain. Il faut imaginer la foule d'hommes et de femmes qui viennent à la rencontre de Jean-Baptiste, cet homme plein de zèle qui les appelle à la conversion. Gens bien ou peu fréquentables, pratiquants ou pas, ils viennent se plonger dans l'eau en signe de repentance. Jésus, encore inconnu, va se mêler à cette humanité blessée pour vivre le même rite d'immersion. Explications de Frère Dominique Collin, dominicain.
Quand il avait 12 ans, Jésus a fait une fugue, juste après sa bar-mitzvah. C'est ce que raconte Luc dans l'évangile de ce dimanche, traditionnellement le dimanche de la Sainte Famille. Pour la bibliste Anne Soupa, cette aventure haute en couleur et en émotions préfigure la mort et la résurrection du Christ.
Deux femmes enceintes qui se retrouvent pour une rencontre tentée de joie et de reconnaissance, deux enfants pas encore nés qui vibrent à l’unisson en partageant l’allégresse maternelle. La page de l'Évangile de Luc (chapitre 1, versets 39 à 45) que nous ouvrons aujourd’hui déborde d’élan et de vie. Marie et Élisabeth, Jésus et Jean Baptiste, l’Esprit Saint qui traverse les cœurs : c’est une sorte d’hymne à tous les possibles que nous propose l’évangéliste Luc. Comme nous l'explique Nicole Fabre.
"Que devons-nous faire ?" Jean Baptiste répond à tous ceux qui viennent à lui de pratiquer une vie juste, dans leur vie quotidienne. Et de se tourner vers Jésus, Celui qui vient. Pour nous aider à comprendre ce passage de l'évangile de Luc, Béatrice Soltner reçoit le Père Jacques Nieuviarts.
L'Évangile de ce dimanche nous emmène sur les traces de Jean le Baptiste, figure de proue dans la vie Jésus, il est l'humble porteur d’une nouvelle qui le dépasse totalement et qu’il brûle de transmettre. Selon le pasteur James Woody, on a contenu dans ce texte tout le côté subversif des évangiles.
Avoir faim, pleurer, refuser de se venger, se battre pour la justice… tel est le chemin du bonheur évangélique. En présentant sa version de la félicité, Jésus vient renverser notre idéal.
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